Comprendre le Transhumanisme et son évolution n’est pas une tâche aisée. Autrefois relevant de la science-fiction, le Transhumanisme, qui postule l’amélioration de l’humain par la technologie, est aujourd’hui devenir une réalité tangible. Des avancées majeures en biotechnologie, en robotique ou encore en intelligence artificielle sont en train de redessiner les contours de ce que nous, en tant qu’espèce, pouvons devenir.

En tant que rédacteur, je dois avouer que les implications légales et éthiques du Transhumanisme me fascinent. Prenons un exemple : comment le droit devra-t-il évoluer pour considérer un humain muni d’une puce cérébrale boostant ses capacités intellectuelles ? Ce genre de questions, autrefois réservées aux auteurs de science-fiction, sont maintenant posées aux législateurs, aux juristes et aux philosophes.

Le Transhumanisme pose également des défis éthiques majeurs. Pour rester dans notre exemple, une telle puce cérébrale serait-elle autorisée à tous, ou réservée à une élite qui pourrait se l’offrir ? Et si oui, à quel point cela risque-t-il de creuser le fossé entre les riches et les pauvres ? En ce qui nous concerne, nous pensons qu’un
débat public profond et inclusif est indispensable avant de légiférer sur de tels sujets.

Le premier grand défi du droit face au Transhumanisme pourrait être la redefiniton même de ce qu’est un « être humain ». La deuxième difficulté pourrait être de trancher entre le droit à l’amélioration de soi et le danger de creuser
des inégalités déjà existantes. Et le troisième enjeu pourrait être la gestion des risques inhérents à ces nouvelles technologies : qui est responsable si une puce cérébrale dysfonctionne ?

En tant que journalistes, nous pensons que les propositions d’évolution du droit face au Transhumanisme devraient être guidées par une volonté de protéger les individus tout en encourageant l’innovation. Il s’agirait notamment de légiférer sur l’accessibilité de ces technologies, sur la responsabilité en cas de défaillance, et sur la protection des données personnelles potentiellement collectées par ce type de dispositifs.

Certes, il reste encore beaucoup à faire. De nombreuses questions sont encore sans réponse et le chemin est long. Cependant, une chose est sûre : une évolution juridique est inévitable face au Transhumanisme. Ce dernier bouleverse notre compréhension traditionnelle du monde et de l’humanité. Ainsi, il est indispensable que le droit évolue également pour s’adapter à ces changements majeurs.

Le Transhumanisme pousse ainsi le droit à évoluer et se réinventer. Mais au final, c’est la société dans son ensemble qui devra faire preuve de vision et de prudence pour naviguer dans ce nouveau monde.