Les lois absurdes d’hier à aujourd’hui : une histoire farfelue mais vraie

En plongeant dans les textes législatifs à travers le monde, on découvre des lois absurdes qui, bien que souvent oubliées, sont toujours en vigueur. Ces lois, héritées d’un autre temps, nous semblent déconnectées de la réalité actuelle, mais elles offrent une perspective fascinante sur l’évolution des sociétés.

Exemples de lois absurdes encore en vigueur

  • Au Royaume-Uni, il est illégal de mourir au Parlement. Cette loi, datant de l’époque médiévale, avait pour but de dissuader les décès en ces lieux à cause des frais funéraires et des cérémonies qui incomberaient à l’État.
  • En France, il est interdit d’appeler un cochon « Napoléon ». Cette curieuse loi a été instaurée pour préserver l’image de l’empereur français.
  • En Alabama, vous pouvez être poursuivi en justice pour avoir porté un faux-moustache dans une église dans l’intention de provoquer des rires.

Enquête sur les raisons et les contextes de ces législations bizarres

Pourquoi ces lois absurdes ont-elles été promulguées ? La plupart remontent à une époque où les normes sociales et les préoccupations étaient bien différentes de celles d’aujourd’hui. Par exemple, la loi anglaise contre la mort au Parlement cherchait à éviter les complications administratives et les dépenses supplémentaires pour l’État. Quant à la loi sur le cochon nommé « Napoléon », elle semble avoir été motivée par le respect et la vénération excessive que l’on portait (et peut-être porte encore) à certaines figures historiques.

L’impact social et juridique : pourquoi ces lois perdurent-elles ?

Pourquoi ne pas simplement abroger ces lois ? Plusieurs raisons expliquent la persistance de ces anachronismes :

  1. Inertie législative : Modifier ou supprimer une loi peut être complexe et coûteux. Les législateurs préfèrent souvent éviter ce casse-tête, surtout pour des lois rarement appliquées.
  2. Manque de vigilance : Beaucoup de ces lois tombent carrément dans l’oubli. D’ailleurs, nombre d’entre elles ne sont redécouvertes que lorsque quelqu’un s’amuse à faire l’inventaire des lois les plus bizarres.
  3. Culture et identité : Certaines de ces lois ont une valeur symbolique ou culturelle. Elles rappellent des épisodes historiques et peuvent même être perçues avec une certaine tendresse ou amusement par les habitants.

Recommandations

En tant que rédacteurs, nous recommandons de s’intéresser à ces lois farfelues comme un moyen d’explorer l’histoire et la culture des différents pays. Pour les citoyens, il peut être utile de connaître ces lois, ne serait-ce que pour sourire ou pour éviter de commettre, par inadvertance, un « délit » dans un pays étranger. Pour les législateurs, il pourrait être pertinent de revoir et mettre à jour ces textes désuets afin de rendre le cadre juridique plus cohérent et adapté aux enjeux contemporains.

En Suisse, il existe encore une loi interdisant de tondre sa pelouse le dimanche. Une autre curiosité ? À Milan, il est obligatoire de sourire en toutes circonstances, sauf aux funérailles ou en visitant un hôpital. Voilà qui semble surréaliste, mais ces lois ont bel et bien été rédigées à un moment donné, avec des intentions bien précises.

Ces exemples montrent que même les législations les plus sérieuses peuvent avoir des côtés surprenants. Anachroniques et souvent absurdes, ces lois témoignent des excentricités historiques qui continuent, de manière étrangement charmante, de faire partie de notre quotidien juridique.